Skip to main content
Département du Nord Pas de Calais
Département du Nord Pas de Calais
Collectivités

Dans le Pas-de-Calais, les Jeux de Paris 2024 se vivent au présent

L’olympisme, le Pas-de-Calais l’a vécu en grand, et de tout près, pour les Jeux de Londres en 2012. Le département était base arrière pour le rendez-vous olympique et paralympique.

Il avait cassé sa cagnotte, allouant 20 millions d’euros pour construire ou moderniser des équipements sportifs. Les années ont passé. Mais la passion des Jeux ne l’a pas quitté. Paris 2024, le Pas-de- Calais veut en être, à sa façon, modeste mais engagée.

Etape obligatoire, franchie comme une évidence : le label Terre de Jeux Paris 2024. Le département des Hauts-de-France l’a obtenu en 2019. Depuis, élus et cadres sportifs ne laissent jamais le dossier trop longtemps refermé. Ghislain Carré, le directeur des sports, l’explique : « Nous avons suivi tous les webinaires proposés par le COJO. Nous voulons vraiment participer à la dynamique nationale. Les Jeux vont presque se disputer à notre porte. Il nous a semblé normal, voire naturel, d’être très impliqués. »

En début d’été dernier, le département a tenté sa chance au concours de photos organisé par le COJO dans le cadre de l’opération Terre de Jeux. Les services ont été mobilisés, les idées partagées. Finalement, il a été décidé de recycler une image utilisée pour la campagne de communication du Pas-de-Calais avant les Jeux de Londres 2012. Prise depuis la grande échelle des pompiers, elle montre un groupe de collégiens célébrant l’esprit olympique. Le cliché a fait mouche. Le jury l’a classé à la deuxième place du concours national. Bingo.

A moins de trois ans de l’événement, le Pas-de-Calais accélère l’allure. Son service des sports vient de publier une plaquette Paris 2024 à l’usage des communes, des agglomérations, mais aussi du mouvement sportif. Au total, pas moins de 900 destinataires. Elle a été préparée et rédigée à trois mains, avec le Comité paralympique et sportif français (CPSF) et le Comité départemental olympique et sportif (CDOS). Le département recense actuellement 55 collectivités labellisées Terre de Jeux Paris 2024. 

« Nous voulons créer l’événement autour de l’événement, résume Ghislain Carré. Malgré des moyens importants, l’opération initiée avant les Jeux de Londres en 2012 avait eu un impact limité auprès de la population. Cette fois, nous souhaitons mieux fédérer le public autour des Jeux de Paris 2024. Notre plaquette explique, par exemple, comment accompagner la présence d’une délégation étrangère – nous sommes en contact avec l’Inde – par des événements festifs, une séance de dédicaces, un entraînement ouvert au public. Nous aimerions mieux mélanger athlètes et habitants pour que les gens s’accaparent vraiment de l’événement. »

Autre piste : les Centres de préparation aux Jeux (CPJ). Le Pas-de-Calais compte 77 équipements et 23 communes recensés comme CPJ au sein de la première vague, avec trois disciplines majeures : le canoë-kayak (sprint et slalom), la gymnastique, la lutte (Lise Legrand, médaillée de bronze aux Jeux d’Athènes en 2004, est salariée du service des sports). Le département est également propriétaire d’équipements  sportifs de haut niveau dans le parc d’Olhain, dédiés au cyclisme sur route (olympique et paralympique), à la boxe et au handball. Il présentera ses atouts aux DTN des sports d’été, à la mi-octobre, lors de l’assemblée générale de leur association à Lille.

Ghislain Carré l’explique : « Les collectivités, les clubs et les associations, le grand public… L’attente autour des Jeux de Paris 2024 est déjà palpable. Tout le monde veut en être, personne n’envisage de passer à côté. A notre niveau, au département, nous allons aider les gens les plus éloignés de la pratique sportive (jeunes et filles issus des quartiers défavorisés, personnes en situation de handicap) à participer à l’événement, notamment via le programme des volontaires. »

Autres actualités