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Centre Omnisports La Base - Temple-sur-Lot
Centre Omnisports La Base - Temple-sur-Lot
Terre de Jeux 2024

La connectivité, un indispensable pour l'avenir des installations sportives

Une nécessaire adaptation à une époque où la connectivité est partout

Des applications d’arbitrage, une interface connectée pour accéder à des programmes sportifs, un wifi irréprochable : voici quelques-uns des nouveaux enjeux auxquels se voient confrontées les installations sportives. Une nécessaire adaptation à une époque où la connectivité est partout. L’interconnectivité dans les équipements et les établissements sportifs devient alors, non seulement un sujet, mais une véritable nécessité.

Pour en savoir plus et comprendre davantage l’intérêt de la mise en place de celle-ci dans les équipements sportifs présents sur nos territoires, nous avons interrogé Bruno Blucheau, Directeur Général du Centre Omnisports La Base situé à Temple-sur-Lot au cœur du Lot-et-Garonne labélisé Terre de Jeux 2024. Dans son établissement, la connectivité a été mise en place par Orange grâce à l’utilisation d’équipements réseaux Cisco. Cet échange est l’occasion de revenir ensemble sur le rôle croissant de la technologie dans le milieu sportif et l’intérêt représenté par un investissement dans ce domaine pour les professionnels du secteur et les collectivités. En effet, à l’approche de 2024, que ce soit pour les amateurs ou les athlètes de haut niveau, le constat est le même : cette connexion est désormais essentielle.

Entretien réalisé en partenariat avec Anais Boilly, Directrice de la Communication sur le marché ProPME au sein d’Orange (anais.boilly@orange.com) et Thierry Elkaim, Directeur de Mission Partenariat Paris 2024 chez Cisco France (telkaim@cisco.com) .

 

  1. Pourquoi avoir fait le choix de mettre en place la connectivité sur la base ? A quel moment avez-vous identifié ce besoin et la nécessité d’évoluer dans ce domaine ?

C’est l’évolution normale du site. La connectivité était déjà présente mais elle fonctionnait mal. Nos équipements étaient plutôt obsolètes et, puisqu’on accueillait déjà régulièrement des clients sur le site, nous avons effectué de nouveaux investissements, pour se mettre à la fois à jour au niveau de la conformité sécuritaire, et également proposer une offre qui soit davantage en adéquation avec la clientèle qui va arriver toujours plus nombreuse à l’approche des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Cela fait partie des évolutions normales des entreprises que de se mettre au goût du jour et la connectivité est un des éléments incontournables. De notre côté, nous nous sommes donc connectés au haut débit puis nous nous sommes concentrés sur l’interconnectivité de nos bâtiments d’hébergement, de restauration et nos installations sportives.

 

  1. Auriez-vous des exemples concrets de domaine où cette connectivité est une nécessité au quotidien ?

Prenons la salle de musculation. Ce n’est pas forcément un lieu où on pense à la connectivité. Et pourtant si : les programmes du coach de l’équipe de France d’aviron, présent sur site récemment, sont informatisés. Il a besoin de la connexion et cette connectivité que nous avons installée nous permet de lui amener. De la même façon maintenant dans un tournoi de basket les calculs des statistiques sont désormais en « webservice », donc si vous n’avez pas la connectivité, vous êtes à côté de la réalité du terrain.

 

  1. Depuis que vous avez mis en place cette connectivité, avez-vous remarqué une différence au niveau de la satisfaction des sportifs et des pratiquants présents sur la base ?

Mon sourire parle de lui-même. Je suis beaucoup moins sollicité pour des problèmes de connexion et c’est un soulagement. Avec les Jeux Olympiques et Paralympiques qui approchent, le statut de Centre de Préparation des Jeux, le label Terre de Jeux 2024 : tout cela est une source de pression. Donc aujourd’hui on a évolué avec les travaux, et les athlètes que nous recevions déjà régulièrement notent une vraie progression.

Aujourd’hui je peux le dire : j’ai actuellement 167 connectés en même temps sur le réseau et je n’ai pas de soucis, ce qui est agréable d’autant plus dans un domaine complexe comme l’informatique où nous n’avons pas forcément la compétence en interne pour gérer ça.

 

  1. Sur la base vous n’accueillez que des délégations de professionnels ou également des amateurs ?

Les deux. On travaille sur 3 marchés : le mouvement sportif (de l’amateur aux équipes nationales et internationales) mais aussi des écoles qui viennent pratiquer du sport et des colonies de vacances sportives. On a par exemple accueilli l’Angleterre en aviron au mois de janvier, la Hongrie au mois de février, on a l’équipe de France de judo qui vient prochainement, on a eu l’équipe de France de basket 3x3 qui est venue au mois de janvier et la Nouvelle-Zélande et le Canada qui viennent un mois cet été pour préparer les mondiaux en canoé-kayak.

Au vu de la concurrence existante pour les accueillir, la connectivité nous permet vraiment de nous imposer puisque ce sont des éléments auxquels les athlètes et entraîneurs font très attention, que ce soit pour le téléchargement de fichiers pour les entraîneurs, les échanges au quotidien etc. Par exemple les athlètes qui viennent sur des lieux de stage et qui restent entre eux pendant plusieurs mois ne peuvent pas être coupés du monde. Donc c’est important aussi bien dans la sphère professionnelle que la sphère privée et ça fait partie aujourd’hui des éléments incontournables dans les lieux d’hébergement.

 

  1. Au niveau de la mise en place est-ce que ça a été simple de votre côté ?

Nous sommes une société d’économie mixte donc sur l’ensemble des travaux j’ai lancé des consultations en tant que maître d’ouvrage puisqu’on a apporté 12 millions d’euros d’investissement, mais sur ce sujet j’avais un partenaire historique, Orange, avec lequel je n’avais pas de problème majeur donc je ne me suis pas posé de questions d’aller voir d’autres services.  

Je me suis senti en confiance puisque j’avais déjà travaillé avec eux et que le matériel qu’on avait sur le site c’était déjà du matériel Cisco. C’était une progression logique. Pour moi c’était une référence et aujourd’hui je peux dire que ça tourne. Il y a des gens derrière, un véritable service donc on n’est pas abandonnés.

 

  1. Qu’est-ce que vous imaginez pour la période à venir avec les Jeux Olympiques et Paralympiques, à moins de 500 jours du coup d’envoi des Jeux Olympiques de Paris 2024. Est-ce que vous pensez à de nouvelles choses à mettre en place ?

Ce que je cherche désormais au niveau de la connexion, c’est de pouvoir faire vivre les Jeux dans La Base. Notre avantage, c’est que l’on reçoit des athlètes mais aussi des jeunes qui viennent voir les athlètes donc il y a des réflexions à mener autour de ce sujet pour améliorer le lien entre les écoles et les athlètes qui viennent ici.

 

  1. Pour vous le bilan de la mise en place de cette connectivité est donc très positif ?

Tout à fait. Cette opération nous permet de monter d’un cran, d’être encore un peu plus identifiés et de nous projeter dans l’accueil d’athlètes en 2024, mais également après. Il y a des compétitions qui se déroulent sur le territoire européen tous les ans et nous allons par conséquent continuer à recevoir des équipes telles que le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Chine après les Jeux qui rentrent en Europe pendant 3-4 mois tous les ans. Or, dans ce cadre, la concurrence est internationale et le niveau de service que nous pouvons apporter notamment dans le domaine de la connectivité nous permet de montrer qu’on est bien positionnés. Des équipements comme le nôtre, il en existe plein sur le territoire national, la Haute-Vienne va venir visiter notre structure pour prendre exemple.

 

Quand vous arrivez aujourd’hui dans des équipements, les clients ne sont plus les mêmes que dans les années 70, les besoins et les demandes sont différents, les exigences ont évolué. Il nous faut donc nous adapter, c’est une nécessité.

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